Quand l’hospitalité fait le lien
Regards d’acteurs régionaux revient, cette fois-ci, au cœur du Congrès national de l’UMIH 2025, organisé à Perpignan. Placée sous l’impulsion de la Confédération UMIH, présidée par le chef étoilé Thierry Marx , cette édition rassemble les forces vives du secteur cafés-hôtels-restaurants et des loisirs partout en France.
Cet article offre une analyse complète du Congrès national UMIH 2025 et de ses enjeux pour les acteurs du tourisme.L’UMIH, premier syndicat patronal du secteur CHR, porte la voix de plusieurs dizaines de milliers d’entreprises et joue un rôle structurant dans l’avenir du tourisme. L’édition 2025, accueillie à Perpignan, a été marquée par une forte participation et par la présence de délégations venues de toute la France, métropole et Outre-mer.
Ce Regards d’acteurs spécial UMIH propose un voyage entre territoires, diagnostics lucides et solutions concrètes, sans déformer ni interpréter les propos recueillis. Une matière précieuse pour comprendre comment l’hospitalité, au sens large, relie les destinations et façonne l’avenir de nos régions, dans l’Hexagone comme en Outre-mer.
En tant que plateforme dédiée aux acteurs économiques et touristiques, EliteLink s’attache à mettre en lumière ces témoignages ancrés dans la réalité du terrain. Au fil de ces échanges, un fil rouge s’est dessiné : celui d’un secteur en mutation, mais animé d’une énergie collective remarquable.
Les personnalités interviewées
Pour ce numéro spécial, EliteLink a recueilli la parole de six intervenants, dont les propos sont restitués ici sans interprétation. Vous pouvez accéder directement à chaque témoignage en cliquant sur les liens ci-dessous :
- 🌴 Catherine Cadrot, Présidente de l’UMIH Guadeloupe
- 🌋 Patrick Serveaux, Président de l’UMIH Réunion
- ⚓ Tarek Tarrouche, Président de l’UMIH Vendée
- 🌊 Serge Ratto, Directeur Général de Côté Thalasso Banyuls
- 🔋 Renaud Bezannier, Chef du marché tertiaire, GRDF Sud-Ouest
- 🎫 Thérèse Agbokli, Chargée de développement PME, ANCV
🔵 Regards d’acteurs régionaux — Spécial Congrès National UMIH 2025 (Perpignan)
Rencontres, défis et visions croisées des professionnels du tourisme, de l’hôtellerie-restauration et de leurs partenaires
Chaque année, le congrès national de l’UMIH réunit les acteurs majeurs de l’hôtellerie-restauration pour partager enjeux, solutions et bonnes pratiques. En 2025, c’est à Perpignan que ce rendez-vous national s’est tenu, donnant à EliteLink l’opportunité de rencontrer six personnalités engagées — présidents d’UMIH, dirigeants, partenaires institutionnels et experts.
Chacun a livré une vision claire de son territoire, de ses défis et des actions concrètes engagées pour soutenir un secteur essentiel à l’économie française. Au fil de ces entretiens, se dessinent les contours d’une France plurielle, mais unie par les mêmes préoccupations : qualité, attractivité, transition, formation et hospitalité.
Dans le cadre du Congrès national UMIH 2025, ces témoignages montrent la diversité des territoires représentés.I. Outre-mer : des territoires moteurs et engagés
🌴 Catherine Cadrot — Présidente UMIH Guadeloupe
Élue en juillet 2024, Catherine Cadrot incarne une nouvelle dynamique à la tête de l’UMIH Guadeloupe. Son ambition est clairement définie : accompagner l’ensemble des acteurs du tourisme du territoire, qu’il s’agisse d’hôteliers, de restaurateurs, de gestionnaires d’hébergements ou de professionnels affiliés. Cet accompagnement couvre les volets juridiques, financiers et sociaux, autant de dimensions essentielles pour renforcer la résilience des entreprises locales.
Au cœur de son action, une priorité se distingue : le développement de la formation. Pour Catherine Cadrot, la montée en compétences est incontournable pour tendre vers un véritable tourisme d’excellence en Guadeloupe. Former les équipes, structurer les parcours professionnels, renforcer les outils pédagogiques : autant d’axes qui doivent permettre au territoire de rivaliser durablement sur le plan national et international.
La présidente de l’UMIH Guadeloupe occupe également des responsabilités stratégiques : administratrice du CTIG (Comité du Tourisme des Îles de Guadeloupe) et membre du MEDEF. À travers ces rôles, elle travaille activement à une meilleure promotion et commercialisation de la Guadeloupe, et à une représentation renforcée des professionnels dans les instances économiques locales.
Les défis auxquels les acteurs du tourisme guadeloupéen sont confrontés restent néanmoins considérables. Le premier, identifié comme prioritaire, est celui du transport aérien. La dépendance structurelle de l’archipel aux liaisons aériennes impacte directement la fréquentation, les coûts et la compétitivité du secteur.
Autre enjeu majeur : les sargasses. Ces algues brunes qui s’échouent par vagues sur les côtes provoquent un déséquilibre du milieu marin, dégradent l’esthétique des plages et polluent les eaux. Leur présence intermittente nuit à l’image du territoire, complique l’exploitation touristique et fragilise les professionnels installés en bord de mer.
Face à ces défis, l’UMIH Guadeloupe se positionne comme un acteur de soutien direct. Participation aux congrès, échanges avec les réseaux nationaux, mobilisation autour des problématiques locales : l’organisation cherche à apporter des réponses concrètes et des solutions opérationnelles pour accompagner les professionnels dans leur gestion quotidienne. L’objectif assumé : maintenir la performance, la compétitivité et la pérennité des entreprises, dans un territoire où le tourisme représente un investissement essentiel pour l’économie globale.
Concernant le Congrès national de l’UMIH à Perpignan, Catherine Cadrot y voit une plateforme décisive pour identifier des leviers d’action, renforcer les coopérations et trouver des pistes adaptées aux réalités ultramarines. Le congrès est pour elle un espace permettant de garantir la survivance et le développement des entreprises touristiques, en partageant expériences, solutions et bonnes pratiques avec l’ensemble du réseau UMIH.
Pour en savoir plus sur l’UMIH Guadeloupe : découvrir la présentation de l’UMIH Guadeloupe .
🌋 Patrick Serveaux — Président UMIH Réunion
À La Réunion, l’UMIH joue un rôle central : représenter, accompagner et informer les professionnels du secteur cafés-hôtels-restaurants, tout en promouvant les métiers de l’hôtellerie-restauration et en contribuant au développement local.
Le premier défi identifié par Patrick Serveaux est celui de la gestion des déchets. Sur un territoire insulaire fragile, où la plupart des produits sont importés, la collecte, le transport et le traitement des déchets sont complexes et coûteux. L’UMIH Réunion a recruté une collaboratrice dédiée pour accompagner les entreprises sur ce sujet sensible, avec un objectif clair : réduire les déchets ultimes qui encombrent durablement l’île.
Le secteur touristique réunionnais connaît néanmoins des tendances très positives : la fréquentation progresse, l’occupation des établissements augmente et de nouvelles chambres d’hôtels comme de nouveaux restaurants voient le jour. L’ambition est de garantir la pérennité des entreprises en maintenant un niveau de clientèle suffisant pour assurer le fonctionnement, l’emploi, la rentabilité, les investissements et la rémunération des salariés.
Pour cela, l’UMIH Réunion mise sur un accompagnement quotidien des adhérents : information juridique, fiscale et sociale par mails, téléphone et réunions régulières. La formation occupe une place particulièrement importante, via « UMIH Formation » située dans les mêmes locaux : permis d’exploiter, permis de former, hygiène, programmes POC (cuisine, réception), mais aussi développement des compétences pour les nouveaux collaborateurs et formation continue des équipes en place.
Patrick Serveaux insiste sur la nécessité de renforcer encore l’outil formation : création d’un centre supplémentaire dédié à l’hôtellerie-restauration, développement de modules spécifiquement adaptés à la cuisine réunionnaise, et transmission des savoir-faire aux jeunes générations. Il s’agit de valoriser une cuisine souvent issue de la tradition familiale, tout en respectant les codes professionnels et en les adaptant aux attentes actuelles.
Au Congrès national de l’UMIH à Perpignan, ses attentes sont doubles : partager les savoirs, savoir-faire et compétences, et développer le réseau de contacts entre territoires. Il porte un message fort : La Réunion et les Outre-mer font pleinement partie de la France, que Patrick Serveaux décrit comme un « archipel » composé de l’Hexagone et de tous ses territoires. La richesse du pays tient à cette diversité d’accents, d’histoires locales et de cultures. Il appelle à préserver et chérir cette unité dans la diversité, qui fait le charme et l’identité unique de la France.
Pour en savoir plus sur l’UMIH Réunion : consulter la fiche UMIH 97 – La Réunion.
II. Métropole : enjeux du Congrès national UMIH 2025
⚓ Tarek Tarrouche — Président UMIH Vendée
La Vendée est l’un des territoires les plus touristiques de France et l’un des plus saisonniers. Pour Tarek Tarrouche, la priorité de l’UMIH Vendée est claire : dé-saisonnaliser l’activité afin d’offrir aux professionnels une année plus stable, mieux répartie et plus pérenne. Des événements majeurs comme le Vendée Globe ou l’attractivité du Puy du Fou — 2,5 millions de visiteurs par an — jouent un rôle clé dans cette dynamique.
L’un des chantiers majeurs portés par l’UMIH Vendée concerne le parcours du salarié. Le syndicat travaille activement sur :
- l’attractivité des métiers,
- la fidélisation du personnel,
- le développement de la formation,
- le logement et la mobilité des saisonniers.
Selon Tarek Tarrouche, des progrès significatifs ont déjà été faits dans ces domaines, mais l’objectif reste d’aller plus loin pour garantir des équipes stables, compétentes et bien formées. Car pour lui, l’humain est au cœur de la qualité : « La qualité dépend d’abord des hommes et des femmes, et pas uniquement des produits ».
Autre préoccupation centrale : la hausse des coûts (énergie, matières premières). Le président vendéen appelle à davantage de clarté, cohérence et stabilité de la part des pouvoirs publics, regrettant que certaines annonces ne soient jamais suivies d’effets concrets. Il revient notamment sur la période Covid : la croyance que “les professionnels auraient trop reçu” est, selon lui, fausse. Les PGE restent des prêts, donc des dettes à rembourser, et les aides ont « surtout sauvé les assureurs, bien plus que les restaurateurs eux-mêmes ».
Il défend une approche fondée sur le bon sens en matière de charges : les charges de personnel créent de la valeur, mais d’autres « charges sans logique » ne doivent pas servir à compenser des erreurs de gestion ailleurs. Son message est clair : « Laissez-nous vivre, laissez-nous organiser notre vie ».
Sur la question de la transition énergétique, Tarek Tarrouche adopte une vision résolument pragmatique. L’UMIH Vendée est engagée dans plusieurs initiatives telles que « l’hôtel du futur » ou le programme Phare. Pour lui, la transition n’est pas une contrainte, mais un véritable levier de rentabilité : réduire les consommations, moderniser les équipements, améliorer la performance énergétique… autant de pistes qui peuvent rapporter concrètement, parfois « 1 euro de marge supplémentaire par client et par jour ».
Pour maintenir une offre touristique compétitive, il réaffirme que la qualité est un impératif absolu. Il n’y a plus de place pour la médiocrité dans un marché où le client séjourne, compare, recommande… et devient l’ambassadeur de toute une destination. L’hospitalité doit être partagée : professionnels, collectivités, habitants — tous participent à l’image de la Vendée.
Quant à sa présence au Congrès national de l’UMIH, Tarek Tarrouche ne cache pas ce qu’il vient y chercher : la « pêche aux bonnes idées ». Les échanges directs avec les confrères et partenaires représentent pour lui la source la plus précieuse d’inspiration. Plus que les conférences, ce sont les discussions de terrain qui apportent les solutions concrètes pour améliorer la vie quotidienne des entreprises.
En résumé, sous sa présidence, l’UMIH Vendée se veut exigeante, constructive et tournée vers l’efficacité, avec une ligne directrice forte : valoriser l’humain, renforcer la qualité, optimiser les coûts et accompagner la transition énergétique sans sacrifier les réalités économiques du terrain.
Pour en savoir plus sur l’UMIH Vendée : visiter le site de l’UMIH 85 – Vendée.
🌊 Serge Ratto — Directeur Général de Côté Thalasso Banyuls
À la tête de Côté Thalasso Banyuls, Serge Ratto dirige un établissement particulièrement singulier dans le paysage touristique régional : un complexe complet comprenant une thalassothérapie, un hôtel 4 étoiles de 84 chambres, un restaurant de 110 places en intérieur (plus de 200 en terrasse l’été), ainsi que des espaces dédiés aux groupes, séminaires et événements. Cette polyvalence — soins marins, hébergement, restauration, MICE — constitue l’un des marqueurs forts de l’identité de Côté Thalasso.
Le secteur de la thalassothérapie connaît une dynamique très favorable. Serge Ratto observe une forte progression de la demande bien-être, portée par une clientèle en quête de décompression, de soins courts et de parenthèses ressourçantes. Alors qu’autrefois les clients venaient pour des cures longues (une semaine ou plus), ils privilégient désormais des séjours courts : deux à trois jours, un week-end ou même une seule nuit. Le taux moyen de séjour est aujourd’hui d’environ deux jours.
L’établissement bénéficie d’une fidélisation exceptionnelle : 66 % de ses clients reviennent plusieurs fois par an. Autre évolution majeure : la clientèle s’est profondément rajeunie. L’image de la thalasso réservée à des personnes âgées est révolue. La clientèle va désormais de 18 à 78 ans, avec des jeunes couples, des actifs épuisés par le rythme professionnel, et davantage de séjours orientés vers la détente que vers la prescription médicale.
Côté Thalasso doit néanmoins relever plusieurs défis. Le premier concerne le recrutement, devenu particulièrement complexe après la crise sanitaire. Pour y répondre, l’établissement loge ses saisonniers pendant la période d’essai, voire tout au long de leur contrat, et a investi dans des infrastructures dédiées au personnel. La localisation “au bout du monde” de Banyuls — charmante mais éloignée — impose une adaptation permanente pour attirer et retenir les talents.
Le deuxième défi est celui de l’énergie. Face à l’augmentation constante du coût du kilowatt, Côté Thalasso a renégocié un contrat de 5 ans avec EDF et explore différentes pistes : panneaux solaires, pompes à chaleur, systèmes hybrides visant à réduire l’empreinte carbone tout en maîtrisant les coûts.
Contrairement à beaucoup d’acteurs touristiques, la saisonnalité n’est pas un handicap pour la thalassothérapie : l’activité reste quasi stable toute l’année, hormis un pic estival. L’été, l’hôtel attire une clientèle balnéaire ; l’hiver, les cures en intérieur prennent naturellement le relais. Cette complémentarité fait la force et la résilience du modèle.
Dans un marché très concurrentiel, l’établissement continue d’innover. La présidente de Côté Thalasso, également médecin et dirigeante de France Thalasso, impulse de nouveaux protocoles de soins originaux, souvent copiés ailleurs : magnésium marin transcutané, caisson hyperbare, « net spa » à l’eau de mer… Une dynamique d’innovation permanente qui permet de se distinguer face aux grandes chaînes.
Serge Ratto insiste aussi sur la valorisation du territoire. Côté Thalasso promeut activement Banyuls et la Côte Vermeille dans sa communication. L’établissement mène des actions à l’international pour attirer une clientèle étrangère : contacts avec les ministères du tourisme coréen et japonais, participation à une conférence au Japon, parrainage de l’Assemblée générale des agents de voyage du Québec… Des initiatives qui contribuent à élargir la notoriété de la destination en dehors des frontières.
Concernant le Congrès national de l’UMIH à Perpignan, Serge Ratto ne vise pas de retombées commerciales directes pour son établissement. Mais il considère cet événement comme un « coup de projecteur énorme » pour toute la région. Il permet de renouer des contacts professionnels précieux, d’échanger avec des acteurs du secteur et de montrer aux participants l’étendue et la diversité du département des Pyrénées-Orientales — au-delà des images classiques de Perpignan et Collioure. Le congrès contribue à renforcer l’attractivité du territoire dans son ensemble, ce qui, indirectement, bénéficie à tous.
Pour découvrir Côté Thalasso Banyuls : consulter le site officiel de Côté Thalasso.
III. Les partenaires stratégiques de la filière
🔋 Renaud Bezannier — GRDF Sud-Ouest
Chef du marché tertiaire pour la région Sud-Ouest, Renaud Bezannier représente un acteur incontournable de la transition énergétique : GRDF. Sa mission — et celle du groupe — s’inscrit dans une trajectoire nationale claire : distribuer de plus en plus de gaz vert, produit localement, pour que ce dernier remplace progressivement le gaz fossile.
L’ambition est forte. D’ici 2030, GRDF souhaite que 20 % du gaz distribué soit issu de productions locales. À horizon 2050, l’objectif est d’atteindre un réseau largement alimenté en gaz d’origine biologique. Cette dynamique est déjà bien engagée : la France compte 783 méthaniseurs en activité, et entre 200 et 300 projets supplémentaires sont en cours dans le Sud-Ouest, particulièrement en Nouvelle-Aquitaine.
Le biométhane connaît ainsi un développement exponentiel : il contribue à l’indépendance énergétique du pays, stabilise les prix à long terme, et génère des emplois locaux en valorisant les biodéchets. Injecté directement dans les réseaux existants, le gaz vert permet un « verdissement des usages » sans rupture technologique pour les professionnels.
Le partenariat historique entre GRDF et l’UMIH prend ici tout son sens : les hôteliers et restaurateurs font partie des secteurs les plus exposés à la flambée des coûts énergétiques. GRDF les accompagne pour adopter la sobriété énergétique et investir dans des équipements plus performants. Cela passe par :
- l’optimisation du chauffage via des chaudières hybrides associant pompe à chaleur et chaudière gaz,
- l’amélioration de l’eau chaude sanitaire (équipements plus efficaces),
- des solutions de cuisson moins énergivores,
- la rénovation de l’enveloppe thermique des bâtiments.
Pour GRDF, la priorité absolue reste l’isolation : « L’énergie la moins chère, c’est celle qu’on ne consomme pas ». Mieux isoler, moderniser les installations et revoir les systèmes de chauffage permettent aux professionnels de dégager de nouvelles marges dans un contexte où les coûts explosent. Une stratégie à la fois écologique et économique.
La présence de GRDF au Congrès national de l’UMIH à Perpignan répond à un objectif simple mais essentiel : être au plus près des professionnels. Renaud Bezannier insiste sur la valeur de l’accompagnement humain : disposer d’un interlocuteur identifié, capable de répondre aux problématiques locales, d’orienter les choix d’équipements et de guider pas à pas les entreprises vers une transition énergétique maîtrisée, progressive et la moins onéreuse possible.
Pour en savoir plus sur GRDF et le gaz vert : visiter le site de GRDF.
🎫 Thérèse Agbokli — ANCV (Agence Nationale pour les Chèques-Vacances)
Créée en 1982 par les ministères du Tourisme et des Finances, l’ANCV est un Établissement Public à Caractère Industriel et Commercial (EPIC) doté d’une mission particulière : faciliter l’accès aux vacances pour le plus grand nombre. Une mission profondément sociale, qui repose sur un outil devenu incontournable dans l’économie du tourisme : les Chèques-Vacances.
Intervenant au sein de la structure en tant que chargée de développement pour les PME, Thérèse Agbokli travaille au contact direct des entreprises de moins de 50 salariés. Son rôle consiste à développer le réseau de partenaires de l’ANCV et à sensibiliser les professionnels à l’intérêt — économique, social et fiscal — du dispositif.
Pour les acteurs du tourisme et de l’hôtellerie-restauration, les Chèques-Vacances représentent un levier de redynamisation économique, particulièrement utile après des périodes de fragilité comme la crise Covid. Thérèse rappelle que l’ANCV est « l’émetteur le moins cher du marché » : les commissions de remboursement (2,5 %) ne servent pas à financer l’organisme, mais à soutenir des programmes d’action sociale destinés à des publics fragilisés.
En acceptant les Chèques-Vacances, les professionnels jouent donc un rôle direct dans une mission sociale nationale. Le dispositif permet notamment à :
- des jeunes,
- des familles en situation de précarité,
- des seniors,
- et, plus récemment, à des femmes victimes de violences conjugales,
d’accéder à des séjours, des loisirs et des services touristiques auxquels ils n’auraient pas toujours accès autrement.
Pour les professionnels, l’avantage est double. D’une part, ils attirent une clientèle supplémentaire qui utilise ces titres pour leurs dépenses touristiques ou leurs repas. D’autre part, le format papier — encore largement utilisé — ne rend pas la monnaie, ce qui peut représenter un bénéfice complémentaire lorsque le montant payé dépasse légèrement la valeur du titre.
L’ANCV s’adresse également aux entreprises en tant qu’employeurs. Les dirigeants peuvent proposer à leurs collaborateurs des Chèques-Vacances via un système de cofinancement particulièrement attractif. Le dispositif est :
- totalement exonéré de charges sociales pour l’employeur,
- déductible du bénéfice net imposable dans la limite d’un SMIC mensuel brut,
- net d’impôts et de charges pour le salarié.
Pour les employés, c’est un avantage direct qui n’impacte pas leur revenu imposable et renforce leur pouvoir d’achat pour partir en vacances ou profiter d’activités touristiques.
La présence de l’ANCV au Congrès national de l’UMIH à Perpignan s’inscrit dans un partenariat historique. L’UMIH est un relais essentiel auprès des petites entreprises et joue un rôle majeur dans les volumes de remboursements liés à l’hébergement et à la restauration. L’un des objectifs centraux de cette édition était de promouvoir la version dématérialisée des Chèques-Vacances.
En effet, si beaucoup de professionnels acceptent encore volontiers le format papier, tous n’ont pas encore franchi le pas vers le paiement numérique, pourtant plus simple, plus rapide et plus sécurisé. Le congrès représente donc une opportunité idéale pour présenter ce format modernisé, expliquer ses avantages et accompagner les professionnels dans sa mise en place.
Pour découvrir les dispositifs Chèques-Vacances : se rendre sur le site de l’ANCV.
Conclusion : Une France plurielle mais unie par les mêmes défis
Du littoral vendéen aux terres réunionnaises, de la Guadeloupe aux Pyrénées-Orientales,
des partenaires énergétiques aux dispositifs sociaux, un constat s’impose :
Tous partagent les mêmes enjeux : qualité, attractivité, formation, transition énergétique, visibilité et accompagnement.
Le Congrès national de l’UMIH 2025 aura été un lieu d’écoute, d’échanges et de solutions. Un espace où chaque voix — hôteliers, restaurateurs, partenaires, Outre-mer, métropole — contribue à construire l’avenir d’un secteur essentiel à l’économie française et à la vitalité de nos territoires.
Le Congrès national UMIH 2025 restera un moment fort pour comprendre les évolutions du secteur et ses défis à venir.

Un grand merci à ta venue sur le stand GRDF, Philippe . SL’intervention de Renaud a parfaitement rappelé l’enjeu majeur du gaz vert et le rôle clé de GRDF dans la transition énergétique. Une vision claire, des solutions concrètes pour les professionnels et un accompagnement de proximité auprès des hôteliers et restaurateurs : autant d’atouts essentiels pour relever collectivement le défi énergétique. Au plaisir de poursuivre ces échanges inspirants.